BENEVOLAT
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- Aider au rechargement des camions de décors les dimanches à l'issue de la représentation (19H30 - 21H)
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- Aider à l'accueil du Théâtre (contrôle des billets)
- Aider à la buvette
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Adresse :
Théâtre de la Faisanderie
Potager des Princes
17, rue de la Faisanderie
60500 Chantilly
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03 44 57 39 66
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L'Atelier Théâtre Actuel présente
L'écume des Jours de Boris Vian
Mise en scène : Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps
Adaptation Paul Emond
Avec : Roxane Bret, Maxime Boutéraon, Antoine Paulin
Composition musicale Gilles-Vincent Kapps
Ils sont trois : une fille, deux garçons d’aujourd’hui.
Une poignante histoire d’amour et d’amitié.
Un voyage musical dans l’univers fantastique et poétique de Boris Vian.
L’Ecume des jours, universelle histoire d’amour et d’amitié, pied de nez magistral à tous
les immobilismes de la pensée, hommage drôle et poignant à l’imaginaire, à la poésie de l’existence. Une œuvre à la modernité
insolente où musique et littérature se rencontrent au cœur de Paris !
Le Figaro Magazine : Un grand Vian de liberté !
La qualité de ce spectacle tient à l’harmonie exceptionnelle qui règne entre l’œuvre et son interprétation. Disons d’abord que l’adaptation du roman au théâtre est
remarquable. On la doit à Paul Emond dont on avait déjà beaucoup apprécié le travail autour de « Madame Bovary », que naguère Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps avaient mis en scène.
On les retrouve ici dans les mêmes fonctions avec un talent comparable. Quant aux comédiens (Roxane Bret, Maxime Boutéraon, Antoine Paulin), ils sont d’une fraîcheur, d’une grâce, d’une sincérité
merveilleuses. Ils font un monde de la petite scène où ils jouent, où ils dansent, où ils chantent, car le spectacle est joué dans son intégrité musicale, avec un ingénieux accompagnement jazzy. Pas
un effet superflu, pas une once de vulgarité, pas la moindre trace d’amateurisme. Un travail impeccable. Léger, aérien, spirituel. Boris Vian sort non seulement intact de cette fête, mais
grandi.
Philippe Tesson, 12 mai 2017
Télérama Sortir : On y retrouve poésie, fantaisie, jeux verbaux. La dérision de Jean-Sol Partre, et les tares d'une société de
consommation en plein essor. Des espaces qui bougent, un piano-bar qui fabrique de la musique — surtout celle de Duke Ellington — et l'univers de jazz cher à Boris Vian. Le spectacle rend bien
cette atmosphère loufoque et fantastique, avec au centre l'amour poignant de Colin et Chloé. C'est vif, plaisant et les trois comédiens sont très bons. Un spectacle où toute la famille
trouvera son compte. Sylviane Bernard-Gresh,
Le Figaro : Drôle d’idée de revenir vers cet auteur pour adolescents enflammés. Le roman date de 1947. A l’époque
il n’avait pas du tout marché. Aujourd’hui il trône en Pléiade. Il faut savoir attendre son heure. C’était une époque agitée. La jeunesse balançait entre la fureur de vivre et la peur de mourir. Elle
avait quelques raisons. […] on dansait dans des caves comme si on craignait de nouveaux bombardements. C’était la mode du blues, du boogie, du charleston. Duke Ellington avait repris un standard de
la chanson populaire américaine, Chloé. C’est le prénom de l’héroïne de L’Ecume des jours. Elle rencontre Colin. Le coup de foudre est réciproque : « Un petit nuage rose
s’approche de nous et nous propose de nous envelopper. L’ami de Colin s’appelle Chick. Il a moins d’argent que lui. La fille dont Chick est amoureux s’appelle Alise. Il l’a rencontrée à une
conférence de Jean-Sol Partre. Le philosophe est leur idole : « Il est capable d’écrire n’importe quoi sur n’importe quel sujet. Et avec quelle précision ! »
Tout le monde fraye avec l’existentialisme. C’est la doctrine officielle. […] ça n’empêchait pas les jeunes gens de fréquenter la patinoire Molitor ; les sentiments glissent comme des lames. Il y a des pirouettes, de la fantaisie, des évasions dans le fantastique. De temps en temps, Chick saisit sa guitare et plaque un accord. Il faut que ça swingue. Les acteurs se mettent à chanter. « Il y a seulement deux choses, écrivait Vian dans son prologue : l’amour, avec des jolies filles, et la musique de La Nouvelle-Orléans et de Duke Ellington. » Les choses n’ont pas tellement changé. Le texte suit la musique. Les dialogues sont allégés pour que rien ne pèse. Bertrand de Saint-Vincent, 25 mars 2017
Adolescents et adultes (durée 1h30)
SAMEDI 15 SEPTEMBRE 19H / DIMANCHE 16 SEPTEMBRE 18H